Tabac, alcool et jeu

On en reparle. Un ministre chuchote, et la France s’agite. J’ai lu un peu tout ce qui passait depuis quelques heures, et puis sur le dernier des billets, sur Ca’Paxatagore, j’ai craqué, et laissé un commentaire que je reprend ici.

Dans le billet d’origine, il y a cette phrase: « J’ai été très déçu du manque de fermeté du gouvernement face aux buralistes… », et le commentaire d’aymeric, abordant la prohibition, qui m’ont fait écrire ça:

    « Les buralistes ne sont pas que dealers. Ils ont aussi une triple casquette de pourvoyeurs en addiction:

    • le tabac (débit de tabac)
    • l’alcool (débit de boisson)
    • le jeu (loto et autres rapido) – pour l’obtenir, il faut l’un des précédents

    L’alcool sert a embrouiller les idées du joueur addict aux jeux instantanés proposés par la française des jeux, la cigarette à le faire revenir régulièrement. Pour ne pas léser les buralistes actuels, ont devrait les laisser aller à la retraite, et ne renouveler ni les licenses IV (vente d’alcool sans nourriture), ni les licenses de vente de tabac, ni les licences de jeux. Et faire encore mieux qu’au Canada, créer une grande régie alcool-jeux-tabac, ou dans de grands supermarchés dédiés, se retrouvaient tous ces produits, à ne consommer que chez soi. Avec un relevé systématique de l’identité de l’acheteur et un traçage de ses achats. Pourquoi? parce que le coût induit par les soins prodigués aux fumeurs, alcooliques et addicts du jeu, c’est la collectivité qui le paye. Et ça, il faut que ça cesse.

    addiction...

    Que l’individu qui ne fait pas d’efforts pour éviter l’addiction, ou celui qui n’en fait pas pour y tomber, paie pour ce qu’il cause. L’assurance maladie ne prendrait pas en charge les malades victimes de ces addictions s’ils ont un passif (relevé des achats). Ils devront prendre des assurances privées, qui feraient porter sur eux, et uniquement sur eux, le poids de leur faiblesse. Le montant des primes d’assurance privée seraient fonction du risque encouru (relevé des achats…). Seuls seraient pris en charge les victimes du tabagisme passif (relevé des achats, toujours…). Les coûts de ses primes seraient suffisamment dissuasifs pour faire baisser la consommation. Et pas de vente sans certificat d’assurance à jour. Comme pour conduire une voiture!

    assurance

    Bien sûr, il y aurait des abus, mais de façon marginale. Pourquoi s’inquiéter pour des maladies qui mettent des années à se déclarer, et que la collectivité soigne gratuitement? Malgré le consensus général sur les risques du tabagisme passif, cettains fumeurs tentent encore d’imposer leurs vues. L’absence de sens civique de ces individus me fait froid dans le dos!

    Il ne faut pas prohiber. La prohibition cache le mal, lui donne des allures romantiques. Il faut au contraire organiser le système, pour bien montrer a ceux qui ne tombent pas dans les travers concernés (jeu, alcool, tabac) ce qu’il en coûte à ceux qui y tombent. Seul l’exemple à force de loi en la matière. »

lire aussi:

  • l’article dans Libé
  • le billet de F. Rolin
  • le billet d’Authueil
  • et d’autres bientôt…

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Et toujours, la bonne action de la rentrée.

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1 Response to "Tabac, alcool et jeu"

  • rico says: