Vinci vs Bibendum

Pour une fois, il ne s’agit pas du code du même nom. Dans la même semaine, décès d’Édouard Michelin, et démission d’ Antoine Zacharias. Traitement très différent de l’information. Émotion nationale (eh oui) pour Édouard, consensus national d’opprobre pour Antoine. Pourtant, les deux dirigeaient des « numéro un mondial »; Vinci, et l’éponyme Michelin.

Et bien disons que l’on compare Bibendum à l’hydre du BTP, pourvoyeuse d’emplois mal payés et très durs (moult reportages sur les sujets). Comme ça, c’est plus clair.

Je viens d’entendre une intéressante théorie dans l’émission de Schneidermann sur la cinq, à propos du look poupon. On aime Cauet parce qu’il ressemble à un bébé. Un peu comme Édouard, et Bernard Loiseau il y a quelques temps. En plus il véhiculent une image de sympathie. Bonne chère pour l’un, victoires automobiles pour l’autre (grand jouet masculin s’il en est), et franchouillardise potache pour le troisième (pas de malaise, j’adhère). Alors que le BTP…

Et le patronyme: Michelin, on croirait entendre glisser une Aston-Martin sur l’asphalte, Zacharias (prononcer « zakariasse »), comme le côté obscur et tranchant de Zorro…

Il nous faut des héros à porter aux nues, et des cibles à vouer aux gémonies. Là, en une seule semaine elles étaient là les bonnes circonstances.

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